La discopathie regroupe toutes les maladies et affections affectant le disque intervertébral qu’on retrouve entre les vertèbres de la colonne vertébrale. En fonction du disque intervertébral touché, on peut parler de discopathie lombaire, cervicale ou dégénérative. Pour cet article, nous allons faire un zoom sur la discopathie cervicale.
Plan de l'article
La discopathie en général et la discopathie cervicale
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Comme nous l’avons déjà évoqué ci-dessus, il s’agit d’une affection ou d’une pathologie qui touche un ou plusieurs disques intervertébraux. La discopathie est une des maladies les plus fréquentes de la colonne vertébrale. Pour la discopathie cervicale, c’est le disque intervertébral sur la vertèbre cervicale qui est touchée.
Les origines de la discopathie cervicale
Le vieillissement est une des causes de cette maladie. En effet, avec l’âge, le noyau gélatineux se dessèche et le cartilage se durcit et s’amincit. Ceci conduit inévitablement à la discopathie. Ce cas peut aussi se produire avec une mauvaise hygiène de vie, notamment la prise de tabac ou une mauvaise alimentation qui provoque le dessèchement du noyau gélatineux.
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Il y a aussi certains facteurs génétiques et maladies comme les pathologies articulaires répétitives ainsi que les microtraumatismes et traumatismes de la colonne vertébrale qui entrent en jeu.Certaines personnes en surpoids sont également plus exposées à la discopathie cervicale. En effet, le surpoids entraîne une usure importante des disques à cause du poids du corps, d’où la maladie du disque intervertébral.
On peut également pointer le manque d’exercice comme une cause de la discopathie cervicale. Lorsqu’on ne bouge presque pas, les muscles deviennent plus faibles et le rachis est moins soutenu, ce qui provoque la discopathie cervicale. Cependant, trop d’efforts avec de mauvais gestes peuvent également provoquer une discopathie.
Quels sont les symptômes d’une discopathie cervicale
Le rôle du disque intervertébral est d’amortir les chocs. Quand il est usé, il fait moins bien son travail et c’est là qu’on ressent une inflammation, des contractures musculaires ou une douleur au niveau des vertèbres. Là, ce sont des cervicalgies, mais tôt ou tard, le disque va être touché. Ces épisodes de cervicalgies peuvent durer des mois. Dans un premier temps, ils vont être plus fréquents et vont par la suite être chroniques. Chez les sujets les plus fragiles, ces douleurs peuvent être intenses qu’elles vont constituer un handicap au quotidien.
On peut aussi reconnaître la discopathie par une diminution de la sensibilité dans les bras ou les jambes. Oui, vous n’allez pas toujours ressentir des douleurs dans le dos. Cette pathologie du disque intervertébral peut aussi se traduire par des fourmillements ou un affaiblissement des bras et des jambes, ce qui peut causer quelques difficultés à marcher. Dans ce cas, c’est un nerf qui est comprimé. Parfois, on peut même avoir une raideur du dos.
Pour confirmer la discopathie cervicale, le médecin procèdera à des examens. En effet, il pourra demander au sujet de faire un bilan radiographique du rachis. Pour compléter cet examen, il pourra faire faire un scanner ou une IRM. Ces diagnostics aideront aussi à voir les disques intervertébraux touchés.